Phi-Haï Phan

View Original

Comment j’ai atterri en tant que photographe sur un mariage Népalais?

Serions nous des aimants qui attirerions à nous ce qui résonne avec notre énergie?

La vie reste un mystère et à la fois est pleine de belles surprises lorsque nous nous ouvrons à elle, lorsque nous devenons réceptifs. Avec du recul, j’observe qu’à chaque fois qu’un cadeau se manifeste dans ma vie, c’est lorsque je suis présent et aligné avec de belles vibrations. Et que pour que ces cadeaux se manifestent, j’ai beau y réfléchir, il y a tellement de conditions qui doivent être réunies pour que ça se produise que je me dis, que d’un, ça ne peut pas être le simple fruit du hasard et que de deux, il y a forcément des composants de l’univers, voire des entités divines qui doivent coopérer ensemble pour que ça se réalise. Seul je serais incapable de prévoir ou créer cela. Ça me demanderait des efforts incommensurables que c’en deviendrait un jeu de casse-tête sans fin.

Finalement on pourrait avoir l’impression que tout est orchestré de manière tellement précise et divine que si l’une de ces conditions n’étaient pas respectées alors rien ne se passerait.

La loi d’attraction

Et c’est là où cette loi universelle prend tout son sens. La loi d’attraction. En as-tu déjà entendu parler? Cette loi qui régit notre univers et réalité tout comme la gravité régit le monde physique. Cette loi en quelques mots, dit simplement que nous attirons à nous ce sur quoi nous posons notre attention. Le manque? Ou l’abondance? L’univers serait pur amour, pure énergie et nous apporterait simplement plus de ce sur quoi nous focalisons notre attention. Voilà notre véritable pouvoir en tant que créateur, le pouvoir de l’attention.

En d’autres mots, j’attire à moi ce que je vibre. Donc je suis responsable des vibrations que j’émets car c’est en fonction de ces mêmes vibrations que ma réalité va se manifester de manière physique. Par vibrations, j’entends ici nos pensées, paroles, actions, croyances et émotions. Pourquoi selon toi ceux qui pensent qu’ils n’ont jamais de chance n’ont jamais de chance? Et pourquoi ceux qui pensent que tout est possible réalisent tout avec aisance et facilité?

Bien entendu, cette loi d’attraction a été présentée par bien des maîtres spirituels et des coachs de Vie. Sadhguru, Eckart Tolle (Le pouvoir du moment présent), Anthony Robbins, Neale Donald Walsch (avec son livre incontournale, Conversation avec Dieu), the Secret (Livre et documentaire qui présentent cette même loi)… Tous m’ont inspiré sur mon cheminement spirituel, et parmi eux, celle qui m’inspire énormément au moment où j’écris ces lignes, c’est Abraham Hicks dont ses enseignements m’ont percuté de pleins fouets tellement ils font sens pour moi. Je ne peux que vous inviter à découvrir son approche sur son site ou Youtube. Elle a écrit de nombreux livres à ce sujet et en parle avec tellement de clarté et fluidité.

Et ce mariage Népalais?

Pour en revenir à mon mariage Népalais, et pour illustrer ce que je viens de vous présenter sur la loi d’attraction, je tiens à préciser qu’avant de partir au Népal, je me suis dit: Ce serait trop cool si je pouvais assister à un mariage Népalais. Leur culture semble tellement colorée et intrigante. Moi qui suis photographe, ce serait juste un kif. Voilà comment est née cette idée dans un coin de ma tête. J’ai continué mon voyage sans me préoccuper du comment. Juste le fait de m’imaginer couvrir un mariage dans une culture différente et à l’autre bout de la planète me donnait le sourire.

Voilà qu’au bout d’un mois de voyage au Népal où j’ai fait de belles rencontres et vécu des aventures de dingue, je décide de me re diriger vers Pokhara en bus pour y aller rencontrer un ami, Sebastian qui vient du Costa Rica avec qui j’ai partagé un trek dans les Himalayas quelques semaines plus tôt aux alentours de Pokhara. Il s’agit d’un trajet en bus de six-sept heures entre Kathmandu et Pokhara. Je me souviens, le bus partait tôt, à 7h. J’avais peu dormi la veille, je monte dans le bus, m’assois et continue ma nuit. Et à côté de moi se trouve un monsieur, la cinquantaine, Népalais à en juger son apparence. Je me réveille après une sieste de deux heures environ, et puis d’une façon assez naturelle, nous nous mettons à discuter de tout et rien. Il s’appelle Saligram. Sali pour les intimes. Nous discutons en anglais. J’apprends qu’il est d’origine Népalaise et qu’il vit aux États-Unis depuis plus d’une quinzaine d’années. Il me parle des différences de conditions de vie et de culture car je suis curieux de connaître sa vision sur son expérience au Népal et aux États-Unis, moi qui ai également voyagé aux USA et qui ai grandi en occident. Et puis dans notre conversation il me dit qu’il est venu au Népal pour assister au mariage de sa nièce. Tu te souviens de l’idée qui a commencé à émerger dans ma tête avant que je ne parte? Bah elle s’est réactivée et là je vois simplement une opportunité qui se présente à moi sur un plateau d’argent. Qu’ai-je à perdre? Bien au contraire. Je lui dis que je suis photographe de mariage, je lui demande s’ils ont un photographe et je lui fais part que j’adorerais couvrir un mariage Népalais. Et je lui dis tout ça simplement avec enthousiasme et légèreté. Il me dit qu’à sa connaissance il y a peut-être un photographe mais qu’il reste aux côtés du futur marié pendant les préparatifs de ce dernier qui arrivera en milieu de journée sur le lieu de la cérémonie. Je lui laisse mes coordonnées pour qu’il en discute avec sa nièce et famille. Voilà tout ce que je peux faire et dans tous les cas c’est une belle rencontre. Je laisse le reste entre les mains de l’univers.
Nous arrivons à destination, et chacun continue son voyage. Je rejoins mon ami Sebastian. Je mets du temps à trouver l’hôtel dans lequel il se trouve, qui finalement est assez loin du centre ville de Pokhara, ce détail qui a tout de même son importance dans le déroulement de cette histoire. Patiente un peu. Et le soir, je reçois un SMS de Sali me disant que je peux venir. Je ne peux que m’en réjouir d’avance. il me donne rendez-vous très tôt le lendemain matin pour partir en bus sur le lieu du mariage qui se trouve à environ deux heures de Pokhara. Quel timing. Le mariage a lieu le lendemain de mon arrivée sur Pokhara. Et devine quoi? Le lieu de rendez-vous se trouve à même pas 5 minutes à pieds de l’hôtel où on se trouve Sebastian et moi. Coïncidence? Coïncidence également que Sali et moi soyions assis côte à côte dans ce bus? Coïncidence que nous prenions ce bus ce même jour? Coïncidence que sa nièce se marie le lendemain même de mon départ pour Pokhara? Ou bien alors l’univers aurait contribué à attirer cette manifestation dans ma réalité parce que je l’ai simplement désirée sans résistance?


Quoiqu’il en soit, voilà que j’embarque à 5h30 du matin avec Sali et son grand frère pour un trajet en bus de deux-trois heures… Je ne sais pas vraiment où ils m’emmènent et je n’ai aucun détail sur le mariage en question. Je les suis simplement avec une forme de confiance et d’excitation vers cette aventure qui m’attend. Je me retrouve au final en haut d’une colline perdue au milieu de nulle part, avec des personnes qui ne parlent pas Anglais pour la majorité… Et je peux te dire que je sens que je vais passer un super moment malgré la chaleur du zénith. Je te laisse découvrir en images le mariage de Asmita et Narayan. Cette rencontre s’est présentée à moi d’une drôle de manière, sachant que de base c’était une simple idée dans ma tête… L’univers aurait t’il conspiré avec moi à sa manifestation?
Merci Sali, Asmita, Narayan ainsi que tous les invités qui m’ont accueilli avec chaleur et générosité. Une particularité que je rencontre souvent chez les Népalais.


Namaste

Me voici aux côtés de Sali, l’oncle de la mariée. Merci Sali, grâce à toi j’ai vécu une superbe aventure. Namaste